Message de Coco le cheval, aux Humains les bipèdes;

 Egazete Lumières du monde sept 2017

Connaissez-vous la « communication animale » ? J’ai découvert cette discipline il y a peu et je suis allée de surprises en surprises... La plus belle ayant été cette « conversation » entre Sachka (professionnelle de la communication animale) et Coco, un cheval qu’elle connaît. En vous transmettant son message, je fais le souhait que notre vision des animaux évolue vite vite et que l’on se prenne à considérer l’être qui vit dans le corps, fût il poilu, plumu, ou écaillu ! : ) :) Car cet être est intelligent et sensible. 

Notez que le texte ci-dessous est une transcription, donc le style est un peu... disons... un peu cavalier! :)

 

 

Sachka  s’apprête à partir pour travailler et ce faisant elle passe devant le pré où pait Coco, cheval qui la connaît bien. Sans « intention » de communiquer spécialement avec Coco,  Sachka passe et... reçoit une image de Coco qui semble l’appeler à communiquer :

Sachka :

Je ressens de sa position, je me vois lui passer devant,

Coco :

Mais pourquoi tu ne viens plus me voir, ça fait si longtemps...

Sachka :

Là je ne peux pas, je me rends à un rendez vous, mais demain matin je passerai te voir, on pourra être ensemble

Je vois une image de grandes herbes,  je comprends qu’il en veut, je regarde dans le pré et effectivement il n’a plus rien, je lui promets que demain je ramène de l’herbe ;

Coco :

Qu’est ce que tu fais de tes journées ?

Sachka :

J’écris des choses pour transmettre aux bipèdes ce qui se passe avec les animaux, pour qu’ils puissent avoir ce genre de conversation avec les animaux ;

Il devient soudain joyeux, intrépide !

Coco :

Est ce que je peux t’aider ?

Sachka  pense :

Mon côté cartésien se réveille... malgré mon expérience et bien que je sache que parfois les animaux ont des capacités bien supérieures à nous... j’ai un sursaut... une difficulté à imaginer que coco pourrait m’aider à écrire sur l’ordinateur... mais bon ... voyons... après tout  c’est lui qui propose !

Sachka :

T’envisages quoi ? Comment peux-tu m’aider ?

Coco :

Et bien, j’ai un message pour eux,  qui faciliterait les choses

Sachka :

Ok est ce que je peux retranscrire ton message

Il fait une drôle d’expression comme une grimace sur sa figure.. (il en fait souvent !) il a beaucoup d’humour Coco et est très drôle à la base

Il répond :

Dis leur (aux bipèdes) qu’ils sont beaucoup trop sérieux, qu’ils devraient plus rigoler, beaucoup plus souvent,

Le fait de se prendre au sérieux, de concevoir la vie avec sérieux, de prendre les évènements de manière sérieuse n’est pas la vie, leur gâche la vie, et leur fait beaucoup plus de mal qu’ils ne le croient ;

Sachka :

Wouah... ok alors qu’est ce qu’on devrait faire ? En tous cas de ton point de vue ?

Coco :

Rigolez ! Amusez vous ! Profitez de la vie ! Ça veut dire dans le sens comme les enfants  qui se réjouissent de la vie,

Il montre : joie intérieure comme quand on est enfant, quand on sautille, insouciant, pétillant, disposé à voir les choses du bon côté en interaction joyeuse !

Sachka :

Mais notre vie n’est pas toujours agréable, tu sais, on a plein d’obligations, on se fixe des objectifs pas toujours atteignables et les pressions qu’on a dans la vie font qu’on doit prendre les choses sérieusement !

Coco :

Là tu te trompe, c’est justement parce que vous prenez tout sérieusement que ça devient compliqué, pesant et si seulement on pouvait se voir on comprendrait mieux

Sachka :

Mais qu’est ce que tu vois toi ? Comment tu sais ça ?

Il dit :

Dans les couleurs ça change

Sachka :

Qu’est ce que t’entends par couleur ?

Coco :

Quand on est en tension, on se prend au sérieux, on tue la vie, on tue le principe de vie qu’on a  en nous, dans chacune de nos  cellules

Sachka :

Mais qu’est ce que tu entends par là ????  (je comprends pas bien !)

Image :

C’est une silhouette humaine toute grise foncée avec des trous noirs à l’intérieur, comme une sorte de gruyère, la silhouette est toute rentrée, étriquée, desséchée rentrée sur soi

Sachka :

Ça c’est quoi ? C’est nous ?

Coco :

C’est pas vous toujours mais c’est vous quand vous vous prenez au sérieux, vous devenez enfermés comme dans une sorte de cage,  vous vous renfermez sur vous-mêmes,

Sachka :

Et ces trous noirs, c’est quoi ? Ce gruyère noir ? C’est quoi ?

Coco :

C’est des gouffres à énergie, c’est comme si vous vous perdiez à l’intérieur, et du coup vous avez besoin de beaucoup plus d’énergie ; à cause de ces trous noirs, vous pompez l’énergie qui est autour de vous ; c’est pas conscient forcément, mais cette façon de vous comporter  en étant trop sérieux, voilà c’est ça qui en résulte

En se comportant d’une façon renfermé sur soi parce qu’on a des tensions et des préoccupations, quand on se prend trop au sérieux et qu’on donne de l’importance à ça, ça nous rend flétri gris et il y a comme des trous noirs qui cherchent à aspirer l’énergie de dehors parce que l’on se vide, on devient sec

Sachka :

Alors comment on est si on rigole ? Toi qui propose de rigoler, si je dis ça aux humains qu’il faut rigoler, ils vont me prendre pour une douce rêveuse !  Ils vont se moquer de moi !

Coco :

C’est comme ça que l’on crée ; en vivant chaque instant de vie dans la joie en profitant de chaque instant de chaque chose  qui est là pour ce qu’elle est  ni plus ni moins et bien cela crée la Vie

Sachka :

Comment tu le vois, comment toi tu vois ça ? Comment tu vois ça quand on est dans cet état là ?

Coco :

C’est très simple : vous rayonnez !

Image :

On a des couleurs autour de nous, absolument lumineuses gaies et, ça tournoie,  

 Il dit plein de fois :

 Vous rayonnez ça rayonne....

Sachka :

Alors est-ce que ça veut dire qu’on donne de l’énergie ?

Coco :

Pas tout à fait, vous donnez,  vous prenez de l’énergie mais c’est comme une respiration, ça traverse,  ce que vous donnez surtout c’est un rayonnement, et ce rayonnement, puisque c’est vous qui donnez de l’énergie autour de vous, ce rayonnement  réveille l’énergie endormie qui est autour de vous, vous êtes des boules de lumières, vous êtes des boules de vie

Sachka pense :

Je trouvais que c’était une très jolie image, absolument gaie, magnifique et joyeuse. Quand je pense à nos villes toutes grises ... je vois bien le contraste et l’image de quelqu’un qui est tout gris tout renfermé et qui pompe de l’énergie me parait beaucoup plus compatible avec l’idée que je me fais des grandes métropoles bon mais c’est mon idée, bref 

Je demande :

Quand on a une émotion pas forcément agréable à vivre, tristesse, colère... comment toi tu gères ça ? Qu’est ce que ça fait ?

Coco :

C’est comme se prendre au sérieux ; quand il y a de la tristesse et qu’on s’y attache, on l’entretient, on s’enferme   on crée comme une armure autour de soi et du fait de cette armure on ne peut pas en sortir (de l’émotion) ;

Il envoie le ressenti très fort avec la colère, et je sens cette armure autour avec le sentiment de colère

Alors je paraphrase pour voir si j’ai bien compris :

Quand on a des émotions difficiles à vivre comme la tristesse la colère ou d’autres tu dis que c’est comme se prendre au sérieux, ça tue ? C’est ça ?

Coco :

Oui ça y ressemble beaucoup mais ça ne tue pas ; ça crée l’absence de vie cet état d’être enfermé quand on est tout gris, fripé, dur avec ces trous noirs à l’intérieur qu’on s’enferme dans une coquille, c’est du au fait qu’on prend les choses au sérieux ou qu’on s’accroche à des émotions désagréables à vivre, à ressentir.

À ce moment là, on n’est pas dans un principe de mort, mais de non vie d’absence de vie ;  ça n’est pas une réalité mais on crée l’absence de vie,  et rester dans cet état là suffisamment longtemps crée la maladie et la mort, et ce genre de mort n’a rien à voir avec l’endormissement du corps à la fin d’une vie, en vie ;

Sachka :

Est ce que toi tu as aussi des émotions désagréables ? Si oui, comment fais tu ?

Coco :

Oui j’en ai, et c’est une bénédiction : par exemple quand je ressens de la tristesse d’être seul, je remercie la tristesse d’être là,  je suis reconnaissant et heureux, et au lieu de rouspéter de voir la tristesse et de me plaindre de la tristesse, je rentre dedans pour la traverser,

Image :

Comme si la tristesse était un rideau d’eau, il rentre au travers de ce rideau et je ressens à quel point il est reconnaissant de pouvoir traverser le rideau de tristesse  

Et à partir du moment où je dis merci d’être là,  que je ressens la sensation dans mon corps, ça n’est plus une idée de pourquoi comment , mais je sens dans mon corps  comme l’envie de pleurer, quand je traverse ce rideau de tristesse, je ressens la sensation de pleurer à l’intérieur, je m’attache à la sensation plus que la signification, et en m’attachant à la sensation, je découvre que c’est très agréable, et je découvre que pleurer est une sensation merveilleuse ; en fait, être triste c’est aussi une manifestation de tendresse envers soi ;

Il ajoute :

Vous les humains vous avez des bras pour vous prendre autour, nous on n’a pas ça ;  et la tristesse nous donne ça et je trouve ça merveilleux

Et à partir de la seconde vraiment où je ressens cette sensation physiquement, où je profite de la joie de cette sensation qui est faite, par cette démarche, à ce moment là où je suis reconnaissant réellement de la tristesse, ça la dissout et elle disparaît pratiquement immédiatement ; et alors je ressens la joie de l’absence de tristesse,

Sachka :

Ouh là !!! C’est ardu tout ça !! Je ne m’attendais pas du tout à ce genre de message !!! Bon mais ça m’intéresse alors je continue à lui demander

Et si c’est  la colère ? la tristesse c’est très différent, on n’a en général pas de responsabilité dans la tristesse, mais la colère. Quand on est fâché de quelque chose, est ce que ça t’arrive ?

Il répond :

Oui, ça m’arrive parfois, et la dernière fois que ça m’est arrivé, j’étais dans un endroit agréable, mais j’avais envie de sortir de là, de partir vivre autrement, vivre autre chose, mais je me sens coincé dans mon corps, limité dans mon corps de cheval, je me sens coincé dans cette vie, alors je ressens une forte colère d’être coincé dans ce corps

Sachka :

Alors comment tu fais pour gérer ça ?

Coco :

Je ne résiste pas à la colère, ce serait la prendre au sérieux, c’est une bénédiction d’avoir la colère, ça prouve bien que je suis dans la vie, je suis intéressé à la vie, à ma condition de cheval avec tous ses avantages et ses limites et que j’ai de l’intérêt à aller plus loin,

La colère est juste le témoin que j’ai cherché à aller plus loin,

Au moment où elle est là (image : la colère est extérieure à lui, comme quelque chose devant lui) alors je cherche à la traverser, non seulement j’accepte qu’elle est là mais je la remercie d’être là, elle me prouve que je suis vivant, que j’ai des envies de me dépasser, ça veut aussi dire que peut-être je vois les choses d’un point de vue qui n’est pas adéquat mais ça prouve au moins que je suis vivant, que je ne suis plus résigné ; le pire c’est quand on est résigné ;

Sachka :

Alors quand elle est là tu fais quoi ?

Coco :

Je la traverse, je rentre dedans, je dis merci d’avoir été là, de m’avertir que en effet je ne suis pas résigné, je suis en vie, je veux aller plus loin ;

Et à partir du moment où je la sens réellement dedans, où je la traverse, où je la ressens pas pour lui donner un sens mais où je sens la sensation de colère, c’est quoi, c’est comment .. (et là j’ai la sensation de la colère qui passe dans son corps) et là juste quand je suis dans la sensation de la colère et non plus dans sa justification.. puiifff elle s’en va

Image/ sensation : je le sens passer de la colère à l’autodérision, c’est comme s’il se voyait, et d’un coup il voit la situation autrement :  lui se plaignant de sa condition de cheval avec cette frustration, et que tout d’un coup il recule de ce point de vue et voit la situation de plus loin et je l’entends rigoler de ça ! et à partir du moment où il y a de l’auto dérision la colère disparait ;

Coco dit encore :

Les émotions c’est comme le sel de la vie, c’est la manifestation que l’on est en vie ; les prendre au sérieux, s’y attacher, leur donner un sens, c’est s’enfermer dedans , (image de l’humain tout gris fripé et trous noirs) ça vous enferme dans un système qui vous pompe de l’énergie alors vous devez à votre tour en pomper beaucoup

Quand vous avez une émotion dite désagréable, au lieu de vous attacher au sens de l’émotion , observez la sensation, dites merci d’être là, t’es un indicateur de quelque  chose,  

Quand on s’attache à la sensation physique que ça procure, à l’intérieur mais aussi juste à la périphérie du corps,  puiiif ça disparait, et alors l’émotion dite négative ou désagréable n’a plus rien à voir avec une émotion désagréable ; au contraire cela devient une sensation extrêmement agréable ; la sensation de colère dans son corps juste en périphérie est en fait une caresse, une sensation très agréable, un  libérateur de tension absolument extraordinaire, une forme de massage instantané ;

Sachka :

Et bien... c’est sûr que je n’avais jamais imaginé traiter de la notion d’émotion désagréable de cette manière là ... j’ai de quoi méditer sur la question !...

Est ce que c’est vraiment ça que tu veux transmettre aux humains ?

Coco :

Oui ! ....

Je le vois changer et devenir vraiment espiègle, drôle !

Il dit encore :

Si vous pouviez voir les dégâts que ça fait de vous prendre au sérieux, de vous accrocher à ces émotions... si vous pouviez voir le tors que vous vous faites en agissant de la sorte... vous arrêteriez immédiatement

Rigolez, profitez de la vie ! Profitez de chaque instant ! Passez par le corps ! Attachez vous plus à sentir à quel point il peut être agréable d’être dans une situation ou dans une autre, pas nécessairement agréable au niveau émotionnel  mais au niveau ne serait ce que des sensations et qu’à partir de là on rayonne ; vous devenez lumière

Image : je le vois tourbillonner, rayonner, rayonnant

Et alors non seulement c’est beaucoup plus agréable à vivre mais ça fait revivre ça réveille le principe de vie dans chacune de nos cellules sur nous, mais aussi autour de vous ....

Sachka :

Bien .... as tu autre chose à transmettre ?

Coco :

C’est tout .. avec une grimace très drôle

Je lui dis que je reviens demain avec des hautes herbes et que je partagerai son message ;

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Et vous aussi, vous pouvez partager si vous souhaitez que notre regard sur les animaux change ! Merci pour Coco et pour tous les animaux !

Pour en savoir plus sur la communication animale, visitez le site de Sachka ... un bonheur ! C'est ici  

Isabelle Sachka Coco et compagnie !